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Il était une fois en ELLEDRYN...

Il était une fois en ELLEDRYN...

Je suis une Histoire, et avec mon auteur, je vais essayer de vous démontrer qu'il y a une vie après la lecture...


Le trésor du géant

Publié par Raïzon Bérus sur 11 Mars 2012, 14:42pm

Catégories : #Origines

sac orOui, j'avance pas  à pas dans la traduction de ce palpitant récit et vous me pardonnerez sans doute quelques imprécisions car j'oeuvre dans un soucis de célérité. C'est ainsi que la gravure pittoresque de l'article précédent semble avoir été mal datée par mes collaborateurs car rien ne laisse supposer que Tonnerre soit si vert et si enclin à consommer du maïs. Mais je ne vous fais pas languir d'avantage...

Nous en étions là, où le valeureux gnome allait prendre une décision déterminante.

 

Tous le fixèrent avec une petite moue craquante, les pupilles dilatées et la larme au coin de l’œil.

Graut Arhin sut qu’il ne pouvait pas leur dire non. D’une part, cela aurait été trop cruel de les laisser dans la détresse et d’autre part, ils risquaient de mal le prendre et de le jeter vivant dans une fosse pleine de serpents, araignées ou autres horreurs qui ne cherchent à faire de vous qu’un bon repas.

-Hum ! Bon ! Je vais aller immédiatement régler la situation. Après tout, il ne doit pas être si terrible que ça, ce Tonnerre. Pas autant qu’un Ogre en tout cas. Et puis, il est tout seul.

Le Gnome prit son paquetage et sortit de la taverne sous le regard admiratif des habitués. Il partit aussitôt d’un bon pas mais fût arrêter au coin de la rue.

-C’est pas par là !

-Pardon ? fit Graut

-C’est de l’autre côté, compléta l’homme aux genoux qui claquent.

-Ah ! Merci ! répondit le gnome en serrant des dents et en faisant demi-tour. La prochaine fois que j’aurais besoin d’un renseignement, je te sonnerais.

Graut fulminait car maintenant il était impossible de trouver un échappatoire. Une haie d’honneur venait de se former spontanément devant lui, lui ouvrant le chemin vers Tonnerre. Son destin était tracé.

Des bruits sourds provenaient du Nord. Tonnerre était un géant, et les géants n’avaient pas l’habitude de se promener sur la pointe des pieds pour préserver le sommeil des petits enfants pendant la sieste.

Une fois sorti de la ville, le gnome se retrouva rapidement dépourvu de ses fans. Graut ruminait, cherchant un moyen pour se sortir de ce mauvais pas. Il avait pour lui sa petite taille et donc la possibilité de se camoufler assez facilement. Ce n’était pas une méthode très courageuse mais Graut n’en avait que faire ; les cimetières sont peuplés de types aux méthodes courageuses.

Les pas se rapprochaient dangereusement, faisant trembler le sol. Il fallait faire vite pour ne pas se retrouver en bonne place sur la table du Géant. Après un moment de panique, il trouva un chaos rocheux à flanc de colline avec de nombreux interstices. Il s’y faufila promptement en prenant soin de faire le moins de bruit possible.

Tonnerre approchait. Son pas se faisait plus lourd que d’habitude car la fatigue l’envahissait. Il fût tout heureux de découvrir une pente douce, dégagée, pour lui offrir un lieu de repos. Il s’installa, sortit une bourse de pièces d’or de sa poche et la posa à deux pas de sa tête entre lui et la cachette de Graut. Il prit plaisir à compter son butin avant de basculer au pays des rêves où chaque pièce d’or en vaut deux.

Le Gnome avait les yeux qui luisaient. Il avait compté lui aussi les 100 pièces d’or du Géant. Elles étaient là, à portée de main.

Pourquoi ne pas s’enfuir avec ce trésor ? C’était un peu plus risqué, bien sûr, mais réalisable.

Alors cet ignoble invividu pouvait très bien juste sortir sans bruit de son trou, s’emparer de la bourse et déguerpir loin de là. Mais ce plan si simple n’était pas encore assez simple pour l’esprit tortueux de Graut Arhin. Il fallait qu’il y ajoute sa sale patte de Gnome.

Alors oui, il sortit sans bruit, s’empara de la bourse, mais avant de déguerpir, il laissa deux choses : un bonnet et des poils de barbe.

Deux indices qu’il avait dû chaparder à l’un des nôtres mais qui nous trahiraient à coup sûr.

Alors, quand Tonnerre se réveilla et qu’il s’aperçut de l’absence de son butin, il entra dans une rage folle après nous. Il était persuadé que nous l’avions soulagé. Hé ! Oui, ! Qui pouvait avoir un aussi beau bonnet et des poils de barbe aussi soyeux que l’un de nous ? Pièce après pièce, Tonnerre allait reprendre ce qui avait été dérobé.

 

Comme vous, je brûle d'impatience de connaître la fin de ce récit et surtout son auteur. Quelques indices ont été donnés mais c'est encore insuffisant pour se forger une opinion arrêtée. N'hésitez pas à me faire part de vos réflexions...

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